Lipari, Filicudi, Alicudi, Stromboli, Panarea…autant de noms qui me font rêver… En catamaran ou en petit voilier, je rêve depuis longtemps de faire une croisières dans les îles éolinnes, au large de la Sicile. Je crois que cette envie remonte à l’année 1993, lorsque que je suis allée voir le film de Nanni Moretti « Journal intime » dont un chapitre est consacré à ces îles.

Stromboli

Je ne veux pas arpenter les lieux ni visiter de fond en comble chaque île, juste en respirer l’ambiance le temps d’un apéritif au coucher du soleil ou d’un dîner à terre. Naviguer entre chacune d’entre elles me semble le moyen idéal (et le seul) de les découvrir. L’idée serait de vivre à bord du voilier ou du catamaran, de piquer une tête dans la mer bleu profond le matin avant de savourer un espresso et un bon petit-déjeuner, de paresser sur le pont en bouquinant au soleil alors que le bateau rejoint une petit crique, se régaler d’un bon plat de spaghetti (al dente) alle vongole pour le déjeuner à bord avant de faire la sieste à l’ombre.

Puis, vers 17h, descendre à terre, aller se balader dans les petits ports, ressentir l’atmosphère du sud, regarder les marins disputer une partie de cartes animée, les enfants jouer, les groupes de jeunes papoter, et dénicher un endroit ou boire un Spritz accompagné de bruschetta avant d’aller dîner un délicieux poisson grillé et de rejoindre l’embarcation.

C’est ce qu’on appelle la dolce vita. Je souscris à 200%.

Texte : Valérie Kaczala

Photos : Adobe Stock