En Antarctique, tout commence à Ushuaïa. La ville mythique est le départ de toutes les croisières et expéditions vers les îles de l’océan Antarctique et aussi vers le septième continent. Avant d’embarquer sur l’Ultramarine, le navire qui doit dans un premier temps nous conduire en Géorgie du Sud, une visite de la petite ville surnommée « la fin du monde » s’impose. Avant la grande aventure, nous avons juste le temps de faire une trop courte promenade dans le superbe « parc national Tierra del Fuego » qui nous offre un premier contact avec une nature vraiment sauvage.

En fin de journée nous devons embarquer pour notre périple. Trois jours de mer seront nécessaires pour rejoindre la Géorgie du Sud et sa fameuse ville rouillée, vestige du temps des chasseurs de baleines que nous visitons le matin. L’après-midi à Saint Andrews Bay 170 000 manchots royaux nous attendent sur la plage. Entourés de montagnes enneigées nous déambulons au milieu de l’immense colonie et enregistrons les images inoubliables de ce moment. Avant de rejoindre notre embarcation, les instagrameurs s’en donnent à cœur joie.

En direction du cercle antarctique les plaisirs d’une croisière nous font patienter jusqu’à la rencontre avec le continent blanc. Les conférences, les bons repas et les discussions avec les guides naturalistes animent le voyage. Enfin apparaissent les premiers icebergs de plus en plus imposants jusqu’à notre arrivée aux abords des glaciers du continent dont ils se détachent.

La météo parfois capricieuse nous permet une sortie en Zodiac. Les petites embarcations seront vite entourées de baleines à bosse qui nous offrent un spectacle incroyable. Plongeons avec les énormes nageoires sortant de l’eau succèdent aux têtes émergées.

Avant de reprendre la mer en direction d’Ushuaïa nous avons juste le temps d’une dernière visite à une colonie de manchots Papous nichés au pied d’un des plus grands glaciers du monde.

Après ce rêve nous arrivons à « la fin du monde ». Tous les passagers repartent aux quatre coins du monde convaincus de l’importance de la protection du continent blanc.

Texte et photos Copyright Dominique Faget